Le Roman Postcolonial Algerien Au Temps De La Post-memoire : Entre Commemoration Et Denonciation
Mots-clés :
post-mémoire ; quete d'identité ; dénonciation ; commémoration ; lieux de mémoireRésumé
Cet article examine les nouveaux cheminements discursifs du roman postcolonial algérien au temps de la post-mémoire à travers les exemples de deux romans : L’Effacement (2016) de Samir Toumi et Terre des femmes (2014) de Nassira Belloula. Dans ces textes contemporains, les deux écrivains projettent deux visions différentes sur la post-mémoire qui leur a été transmise. En analysant le discours porté sur le passé par les deux écrivains, nous démontrons comment Samir Toumi décrit la crise identitaire que vit sa propre génération et dénonce les manipulations idéologiques auxquelles elle a été soumise dans une société qui vit sur les décombres d’une mémoire imposée. Dans un sens opposé, Nassira Belloula choisit de continuer à écrire dans la veine commémorative des vestiges du passé, en rendant hommage aux différentes générations de femmes résistantes dont la mémoire continue à être transmise de mère à fille. Ces deux approches contradictoires de la post-mémoire semblent refléter la complexité des rapports qui lient l’être postcolonial avec le passé.
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© GUERROUI Mervette 2021

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