La Recherche Scientifique En Afrique Et Dans Le Monde Arabe : état Des Lieux, Réflexion Et Expectance

Résumé

L’université est étroitement liée à l’essor de la recherche scientifique étant au cœur de l’évolution scientifique, sociale et économique des nations. En Afrique et dans le monde arabe, les pouvoirs publics essaient tant bien que mal d’instaurer une politique pour mettre en place un cadre idéal à l’épanouissement de l’ensemble des acteurs qui sont en phase avec les objectifs fixés par le ministère de l’enseignement supérieur en termes de développement durable de la pensée humaine. Face aux défis majeurs du XXIe siècle, le progrès scientifique se fait pourtant toujours attendre et semble en marge de l’avancée pédagogique, épistémologique et terminologique que les institutions d’études et de recherches de part le monde plébiscitent. Or à l’heure de l’institutionnalisation de l’activité pensante et de la régulation des normes en matière de gouvernance, de financement et de planification pour atteindre les résultats escomptés par la recherche scientifique en Afrique et au MENA ainsi que les retombées socio-économique de l’ensemble des travaux entrepris ; l’université africaine et l’université arabe ne répondent pas jusqu’à un certain degré aux exigences de la production scientifique et de la productivité. La recherche en cours tend ainsi à cerner l’enjeu d’une convenance arabo-africaine avec les instances scientifiques mondiales en apportant des éléments de réponse qui puissent soulever et tenter de résoudre à la fois l’équation du malaise dans lequel baignent les universités dont il est ici question. Ceci en questionnant l’organisation de l’université arabe ou africaine, son financement, la participation active du secteur industrielle privé dans l’accroissement de la recherche scientifique et enfin l’intérêt que l’on accorde aux chercheurs d’une manière générale.