Que Reste-t-il De Nos Chansons? Les Chants Militants Des étudiants Algériens Des Années 70-80
Keywords:
chansons ; université ; lutte ; jeunesse ; volontariat ; étudiants.Abstract
Résumé Les chansons du mouvement étudiant en Algérie reflètent une période politiquement intense. Après l’indépendance, l’Université garde le souvenir des combats de sa jeunesse partie rejoindre le maquis en 1956, à l’appel de son organisation, l’UGEMA (Union Générale des Etudiants Musulmans d’Algérie). L’UNEA (Union Nationale des étudiants Algériens) lui succède et va jouer un rôle historique dans la constitution d’un syndicat autonome jusqu’à sa dissolution en janvier 1971. Une nouvelle organisation est mise en place pour encadrer la jeunesse, l’UNJA, (Union Nationale de la jeunesse) rapidement investie par d’anciens cadres de l’UNEA. L’Université renoue, dans le bouillonnement de ces années, avec les traditions de justice sociale et d’internationalisme. Les rituels du chant de lutte se propagent autour du lancement des grands chantiers d’édification, notamment celui de la Réforme agraire, sous la conduite du président Boumediène, dans une perspective socialisante. Les étudiants prennent alors en charge l’organisation de campagnes de volontariat. Les activités militantes sont scandées par ces chants collectifs dont nous proposons une étude au travers d’une quarantaine de textes plurilingues (algérien, français, tamazight, égyptien et libanais) en lien avec les musiques. Ces chansons, souvent anonymes, aux origines mal établies, issues parfois de détournements de chants populaires, contribuent à recomposer l’histoire du mouvement étudiant. Quelles traces ont-elles laissées dans cette mémoire ? Mots-clés : chansons, université, lutte, jeunesse, volontariat, étudiants.
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